Les Délices de l’Amour
L’Anti-Justine (chapitre XXXVII)
Auteur : Restif de la Bretonne
Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L’Anti-Justine ou Les Délices de l’Amour, Au Palais Royal chez feue la Veuve Girouard, Paris, 1798.
Happée par le monstre, qu’elle croyait un ange, ma timide soeur soupirait. J’entendais qu’on la gamahuchait, qu’elle déchargeait.
Je me meurs ! (murmura-t-elle).
Comme tu as la voix douce, belle mariée ! (lui dit Widevit bien bas).
Et aussitôt il grimpa sur elle, et l’enconna. La pauvre petite, quoique dépucelée, fit un cri ! Je parlai pour la déguiser. Le vieux monstre la ménageait et la caressait. Elle le secondait de tout son pouvoir, et redéchargea. Grâce à moi, elle avait le même plaisir que si elle eût foutu avec un beau garçon… La voyant bien enfilée, j’allai à la religieuse.
Vitplongeardow s’était avisé de ne pas mettre son bourrelet ; je m’en doutai aux gémissements de la pauvre martyre. Je le dis à Guae, qui le désarçonna, et lui donna quelques soufflets. J’entendis qu’il lui disait bien bas :
Bougre ! vas-tu m’estropier ma femme ? Ton bourrelet !
Le fouteur le prit, et la foutue n’eut plus que du plaisir.
Je courus à ma marchande, que Toutenvit ne pouvait enconner, par maladresse. Je mis la tête sur l’oreiller, et je dis en soupirant :
Priez donc mon père de vous l’introduire !…
Guae, qui me suivait doucement, vint faire l’intromission, et tout alla bien.
Chacune des 3 belles fut foutue deux fois en con. Ensuite, comme de concert, les 3 bougres retournèrent la médaille. Toutes trois avaient leur pucelage de cul. Ma marchande crut qu’on allait le lui mettre en levrette ; mais les deux autres ne s’attendaient à rien. On leur perça le cul à toutes trois au même instant, et elles s’écrièrent, malgré la défense, toutes à la fois :
Doucète : Oh le fondement !
La religieuse : Oh l’anus !
La marchande : Oh le trou du cul !…
On n’y fit pas attention. Heureusement ma soeur avait le cul large ; elle souffrit moins. Quant à la religieuse, que Vitplongeardow enculait sans bourrelet, elle avait une aune de vit dans ses entrailles, et elle sentait celui de son enculeur lui chatouiller le nombril. Elle souffrait beaucoup de son farfouillage ; car il retirait et re-enfonçait brutalement. Elle n’eut de plaisir qu’à la décharge, par la douce chaleur du foutre, qui lui onctua le gros boyau. Ma marchande était la plus maltraitée, par Towtenvit. Elle avait le trou du cul aussi étroit qu’elle avait le con large ; le vit énorme la pourfendait. Elle jurait entre ses dents. Enfin la décharge l’abreuva, et elle fut soulagée.
Les 3 vieillards en avaient autant qu’il leur en fallait. Guae vint les faire retirer, de sorte qu’ils ne se rencontrassent pas… On étuva les 3 cons et les 3 culs. On fit les lits, on changea les draps, recoucha la triple mariée, et Guae introduisit les trois nouveaux acteurs.
Il alla chercher Wivitencoff, que je mis dans les bras et sur le ventre de ma soeur. Un peu aguerrie, elle caressa tendrement le monstre, qui l’enconna, le vit introduit par Guae, qui profita de l’occasion pour patiner ma soeur, et la chatouiller. Ce qui fit tellement tressaillir la pauvre petite que son fouteur s’écria, croyant parler à moi :
Ah ! que tu es putain !…
Voyant Guae acharné sur ma soeur, j’introduisais les deux autres. Je donnais Perceawant à la religieuse, et j’eus soin qu’il eût son bourrelet.
Voilà une main bien douce qui me touche
dit-il en voulant saisir la mienne ; mais j’échappai.
Remue du cul, bougresse, (disait-il à sa monture) ; je te tiens, je suis dans ton con ; ainsi tu ne saurais m’échapper. Je ne suis pas ton mari ; j’ai payé pour coucher avec toi, et te dépuceler ; ainsi tu es ma putain. Fous, garce, et remue du cul ; j’ai payé pour ça…
Guae l’entendit. Il vint à lui, le saisit à l’étouffer.
Tu manques à nos conventions ! (lui dit-il) je ne les tiendrai pas non plus ; fous-moi le camp, malhonnête homme !
Oui ; mais quand je l’aurai enculée.
Et il encula la carmélite, malgré les coups de poing dont Guae le gourmait. La religieuse poussait des cris horribles… J’étais auprès de ma marchande, que j’accouplais avec le gros Vitcrwel. Il ne devait qu’enculer ; mais la chaude coquine se dirigea elle-même le vit dans le con.
Tu n’es donc pas pucelle, garce (crut-il me dire), que tu connais si bien la route des vits ?… Allons, fous, putain, et comme il faut ! j’ai payé ton maquereau de mari !
Comme elle ripostait bien, il allait disant :
Oh ! elle est putain ! elle est putain ! j’ai le reste des autres !
Et, tout en déchargeant, il la pinça, la souffleta. Elle se récria !
En bouche, sacrée putain ? (dit-il en déconnant) et tu avaleras mon foutre ; sans quoi je t’assomme !
Guae, qui venait de laisser enculer la carmélite, et de chasser son brutal fouteur, entendit le grabuge ; il accourut, apostropha le sale bougre d’un violent coup de poing, en lui disant :
Lave-toi donc au moins, sacré mâtin, avant de l’emboucher ! Je ne l’embouche jamais que je ne me sois lavé le vit à l’eau-rose, et que je ne l’aie ensuite trempé dans du lait. Exécrable bougre ! vrai de Sade, tu veux lui faire soulever le coeur ?… Mais tu as manqué aux conditions ; tu ne mérites plus de l’avoir.
Voilà cent louis…
Ils seront pour elle. Lave-toi… Voilà de l’eau-rose… Voici du lait… Allons, souffre, m’amie. Voilà tes cent louis.
Le vieux reître, cru un beau jeune homme, emboucha, encula, entétonna tant qu’il voulut.
Ah que tu es putain, sacrée chienne ! (répétait-il)…
Guae se mourait d’envie de lui montrer qu’il ne m’avait pas eue. En le mettant à ta porte, il me fit trouver sur son passage toute habillée. Ce fut comme une vision ; car je m’enfuis.
Ah je suis fait ! (s’écria le monstre) le scélérat m’a donné une putain au lieu de sa femme !…
Et il jura, sacra… Quant à moi, pendant ces scènes, j’assistais à la fouterie de ma jeune soeur. La pauvre petite fut enconnée, embouchée, enculée comme les autres, par son adoré Vitvitencoff de la Cowillardière, qui alla jusqu’à extinction de forces. Il m’adorait. Ce qui le tua, c’est que, lorsqu’il se sentait épuisé, il se faisait sucer le vit bien approprié à l’eau chaude, et baiser les couilles par sa jolie monture. Il lui mettait encore couilles et vit sur le cul ou les tétons. Puis il se faisait donner au gland un suçon. Il bandait alors, et enculait. Au dernier culetage, il eut un priapisme, et crut ne faire que bander. Il fourgonna dans le cul de ma soeur jusqu’à ce qu’il s’évanouît. J’appelai Guae, qui la décula, en enlevant son enculeur. On le porta évanoui dans sa voiture. Arrivé chez lui, des cordiaux, que demanda Guae, ranimèrent le vieux libertin :
Ah ! (s’écria-t-il) je vis encore ! je voulais mourir dans son cul !… je bande encore… Qu’on me la rende… que je l’enfile… et… que… j’expire… Et il expira…"
(Ah ! la belle mort ! s’écria Traitdamour, et toute la compagnie en dit autant…)
Mme Guae acheva.
Voilà comme s’est passée la nuit de mon mariage. Guae, à son retour, était furieux de luxure : Il voulait toutes nous enculer, puis nous emboucher. On s’arrangea. Il m’emboucha ; encula ma soeur et ma cousine, enconna ma marchande, qui en fut estropiée pour un mois, et l’engrossa, deux choses qui l’empêchèrent d’être achetée par Fysitère. Pour Guae, je suis sa maîtresse, et son gros vit me fortifie par son foutre qui me nourrit. Je serai enconnée par lui, de convention faite avec Fysitère, après mon douzième enfant.
Voir en ligne : Conclusion de l’histoire des 3 garces (chapitre XXXVIII)
Texte établi par EROS-THANATOS d’après le roman érotique de Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L’Anti-Justine ou Les Délices de l’Amour, Au Palais Royal chez feue la Veuve Girouard, Paris, 1798.
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