Forum Littérature érotique

Fer, quand je vois un(e) adulte regardait un(e) mineure, je ne vois pas un(e) pédophile en lui/elle.
Mais, par contre quand je lis le manuel de Pierre Louÿs ça me choque (je découvre tout juste cet auteur) Le fait de dire qu’à l’époque c’était comme ça, que c’était pour la bonne cause, etc, ne peut-il pas aussi permettre de tout justifier ?
C’est bizarre parce que ça ne me fait pas ça avec Sade et pourtant c’est dur pour moi de le lire :?:

Désolée si je peux sembler porter un jugement moral sur le manuel de Pierre Louÿs. Pourtant, je me trouve déjà perverse, mais j’ai aussi mes limites.

Amitiés

Ingrid

P.s : Je sais que j'avais dit que je ne voulais plus intervenir sur ce fil, mais voilà que je me vois poster un message. Je suis bizarre.

Je ne pense pas qu'il y ait de bonnes causes ou non. Comme ceux qui utilisent l argument de la Grèce antique pour justifier des attirances pédophiles. Sade ou Louys sont dans deux contextes précis avec des oeuvres en décalage par rapport à leur époque. Le fait peut-être, non pas avec le thème mais plutôt la mise en oeuvre, qu ils soient novateurs , provoquent un effet d attirance ou de rejet. Je trouve plus dérangeant la gratuité de certains contemporains que les oeuvres des auteurs sus-cités mais je peux comprendre, Ingrid, ton "jugement"...

bluenaranja a écrit :De Sade - oh j'allais écrire Sartre ^^, quel lapsus - j'ai aimé un recueil de nouvelles, dont je ne me rappelle plus le titre, qui m'avait fait bien rire. Où il mêlait parfaitement cynisme, humour et érotisme.
Je suis sûre que l'un de vous pourra me renseigner.
Je me rappelle plus particulièrement de deux nouvelles, l'une concernant la Sainte Trinité, et le curé se servant de la servante pour mettre en images - et en actes - ce concept.
L'autre racontait comment la jeune épouse d'un vieux libertin se faisait brieffer, à la veille de la nuit de noces, par sa chère maman. Qui lui recommandait, au moment de l'acte, de dire à son époux " Pas par là, pas par là " car il était connu de tous que son nouveau mari s'était voué à Sodhome.
Or il se trouve que le mari s'était décidé - contre ses penchants naturels - à honorer sa femme
""du bon côté"", au moins la première fois.
Quel bonheur quand il entend sa jeune épouse répéter, au moment crucial, les paroles de la bonne maman...

bluenaranja, ces histoires sont publiées dans Les Contes licencieux, la première est intitulée "L'Instituteur philosophe" et la seconde "Soit fait ainsi qu'il est requis".

Thanalie

Merci Thanalie ^^

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